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En 1915, agé de 17 ans, il s'engage dans le génie, il participe à la guerre de sapes et de mines où il se distingue et risque même de perdre la vie en juin 1917 lors d'une explosion d'obus allemands. Le 6 novembre 1917, il est envoyé sur le front d'Italie ou il s'occupe du Génie (logistique, Ponts, communication...) en mars 1918 il participe à la bataille de la Somme où il reçoit plusieurs citations pour ses actions aux combats.

A 21 ans, il est Lieutenant, Chevalier de la Légion d'Honneur et décoré de la Croix de Guerre! Sorti de polytechnique en 1919, il entre dans une usine d'aviation d'Argenteuil, il réalise alors d'importants travaux scientifiques sur les moteurs d'avions (dont certains brevets sont encore utilisés de nos jours!).

En 1939, Commandant de l'Armée de l'Air, il demande à partir au front et particpe à la défense de Dunkerque. Démobilisé en aôut 1940, il gagne Alger ou il entreprend la construction d'un nouveau moteur d'avion (révolutionnaire pour l'époque), en novembre il s'engage dans les Forces Françaises Libres et rejoint l'Angleterre où il suit un stage de Commando-Parachutiste.


Dans la nuit du 14 au 15 Novembre 1943, Claude Bonnier alias "Hypothénuse" attérit à Angeac-Charente avec son adjoint Jacques Nancy. Il est envoyé en France en qualité de DMR (Délégué Militaire Régional) de la Région B (tout le sud-ouest de la France). mandatté par De Gaulle, il est chargé de réorganiser la Résistance en prenant contact avec les différents chefs de réseaux dont il est le supérieur hierarchique, en organisant des parachutages afin d'armer des groupes de sabotages. 


Le 5 Février 1944, il se rend à Chasseneuil rencontrer le Colonel André Chabanne, chef d'un maquis, il va baptiser ce Maquis: "Bir-Hackeim" du nom de la 1ère victoire de Leclerc en Lybie sur les troupes de Rommel.


Arrêté sur dénonciation à Bordeaux par la gestapo le 9 février 1944, il se donne la mort à l'aide d'une pastille de cyanure afin de ne pas trahir sa patrie et ses amis. D'après un témoin, emprisonné en même temps que lui, Claude Bonnier ayant échappé sa capsule de cyanure se voit contraint de n'en prendre que quelques gouttes récupérées sur le sol, il est ainsi décédé au bout de 9h00 de souffrance terribles.


Il est inhumé dans la crypte du Mémorial National de Chasseneuil depuis le 8 Mai 1954.